Christine Kelly s’indigne : victimes de menaces, tous les journalistes ne bénéficient pas du même soutien. Après les attaques envers Bouhafsi et Rissouli, la présentatrice dénonce une solidarité à géométrie variable dans les médias.

Solidarité à deux vitesses : dans un climat électoral européen tendu en 2024, plusieurs journalistes de France Télévisions, dont Mohamed Bouhafsi et Karim Rissouli, ont reçu des propos racistes et menaçants, suscitant l’indignation et de nombreux soutiens publics. Sur les ondes, l’animatrice Christine Kelly a exprimé sa stupeur face à cet élan collectif… qui lui a été refusé quelques mois plus tôt. Visée par des menaces de mort, notamment après avoir convié Eric Zemmour sur son plateau, la présentatrice de CNews raconte que la profession l’a laissée seule face aux attaques. « Les journalistes me fuyaient, comme si j’étais un paria », confie-t-elle. Alors que les deux journalistes frappés d’insultes ont vu collègues et médias se mobiliser, elle regrette l’absence totale de prise de position en sa faveur. Selon elle, le soutien au sein de la profession reste très sélectif : « Pas un article, pas un mot pour dénoncer ce que j’ai subi. » Christine Kelly s’interroge ainsi sur la capacité réelle des médias à défendre la liberté d’expression de tous, sans discrimination, lorsqu’un de leurs membres est menacé en exerçant son métier.

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